Juillet-août 2016 
          R.N.14: MA CHAUSSEE AU PAYS DES NORMANDS!  
          En 1959, la route nationale 14 relie Paris à Rouen.  C'est l'une des très courtes RN importantes que je puis voir sur mon atlas  Michelin de l’époque, soit 124 km avalés d'une traite en coupant le Vexin…  Mais, on le sait tous maintenant, l’histoire n’est jamais aussi simple!  D’abord, nous allons rouler sur (ou longer) une des plus anciennes voies de  France, la fameuse chaussée «Jules César», en fait une voie antique réalisée  probablement au Ier siècle après JC… Puis, nous découvrirons qu’il fut un temps  où la R.N.14 ne s’arrêtait pas à Rouen, mais se prolongeait jusqu’au Havre…  Voici donc notre nouvelle promenade sur la R.N.14 historique, agrémentée de photos  récentes et d’infos enrichissantes!
        juin 2016 
          R.N.13: DEBARQUEMENT A L'HORIZON! 
          Dans les années cinquante, la route nationale 13  relie Paris à Cherbourg en passant par Evreux, Lisieux, Caen, Bayeux,  Carentan... La grande histoire du Débarquement de juin 1944 a emprunté ce ruban  de macadam jusqu'aux jours heureux de la Libération... En 2007, lors d’un  premier voyage au pays du calva et du cidre, nous nous étions contentés de  chasser le Michelin sur un axe qui en recèle encore pas mal et de terminer  notre équipée en bord d'océan dans les entrailles d'un sous-marin nucléaire  transformé en musée... En 2016, je vous propose de retracer le voyage vers la  Normandie à l’aide d’une toute nouvelle documentation glanée dans les  médiathèques, archives départementales et ressources en ligne… Voilà donc près  de 344 km d'une drôle de route voulue par Louis XV au XVIIIe siècle, qui débute  à l’orée des Champs-Elysées et qui s’achève devant la masse d’eau atlantique,  le nez tendu vers le «nouveau monde»!
        Mai 2016 
          R.N.36: TRANCHE DE BRIE 
          En 1959, la route nationale 36 relie Villers-Cotterêts à Melun en passant par Meaux. C’est un axe qui reprend d’anciennes voies antiques, des chemins commerciaux moyenâgeux, des tracés royaux du XVIIIe et qui est aujourd’hui vu comme un grand contournement de Paris par l’Est… Voilà un court trajet de 121 kilomètres riche en vieux patrimoine routier, qui flirte avec l’Ourcq vers la Ferté-Milon, met le cap sur Meaux par May-en-Multien, traverse le Grand-Morin puis contourne l’obélisque de la forêt de Crécy et cingle au travers de la Brie pour s’achever à Melun. Le plus intéressant du trajet: les méandres du canal de l’Ourcq, Meaux et le souvenir de la première bataille de la Marne en septembre 1914, mais aussi ses vieilles demeures et sa longue histoire, la forêt de Crécy, le château de Vaux-le-Vicomte, aux portes de Melun (sans oublier le brie, un sacré fromage!).
        Avril 2016 
          R.N.86: L'ATTRAIT DU SUD  
          Dans la vallée du Rhône, on peut jouer au petit jeu  «rive droite-rive gauche»… Entre Lyon et Nîmes (trajet de 1959), la route  nationale 86 historique longe le plus souvent l’impétueux Rhône sur la rive  droite pour rejoindre le Gard et ses garrigues après un long trajet de près de 250  kilomètres. Voilà encore une alternative à la célèbre nationale 7, qui déroule  son rouleau de bitume rive gauche… Si, avant 1952, cette route reliait Lyon à  Beaucaire, elle est aujourd’hui largement déclassée en chaussée départementale  comme –hélas- bon nombre de ses sœurs. Je vous invite une fois de plus à rouler  en direction du soleil et de la Grande Bleue pour une virée photographique et  documentée à nulle autre pareille et bien au chaud puisqu’elle a été réalisée  au mois d’août 2013… On y rencontre une ribambelle de petites cités au charme  fou, bien loin de la circulation infernale de l’A7! Fallait bien cela pour entamer le printemps!
        Mars 2016 
          R.N.12: JUSQU'AU BOUT DES TERRES... (II)  
          Bienvenue en Bretagne! Voilà notre deuxième et  ultime partie de la promenade sur la route nationale 12 historique de 1959.  Nous entamons ce voyage non loin de Fougères pour l’achever dans le centre de  Brest, le nez tendu vers l’Atlantique! Il est amusant de constater que la route  d’aujourd’hui se tient à bonne distance des côtes –sauf à Saint-Brieuc et, dans  une moindre mesure, Morlaix- tout comme les antiques chaussées qui devaient  éviter les grands estuaires pour traverser les fleuves vers le point extrême de  remontée des marées. D’autant que les villes bretonnes ont une histoire assez  récente… Bref, on croisera bien souvent des paysages de landes dominés de  collines sur lesquelles se calfeutrent des villages de pierre grise battus par  les vents et les bourrasques de pluie… Mais on se remontera le moral avec les  crêpes, le cidre, les gâteaux bretons et les innombrables et mignons panneaux  Michelin rescapés dans cette terre de souvenirs et d’histoires!
        Janvier-février 2016 
          R.N.12: JUSQU'AU BOUT DES TERRES... (I) 
          Faire la route Paris-Brest. Voilà un chemin qui ne laisse personne indifférent tant la route de Bretagne recèle de nombreuses surprises. Effleurant la Normandie, rasant le Perche et les régions centrales du pays, la nationale 12 historique file vers le pays des abers et des menhirs au rythme du biniou! Un total (en 1959) de 618 kilomètres à franchir jusqu'au Finistère (Penn Ar Bed)... littéralement le bout du monde! Nous avions déjà parcouru le trajet historique en deux fois, à la fin 2006 et en août 2007. Voici, en 2015, une version totalement revue et augmentée de nos multiples découvertes grâce à une documentation abondante et variée sur une voie aux étapes charmantes et sans cesse renouvelées. A noter que nous roulons encore ici la plupart du temps sur une chaussée gérée par l’Etat mais de plus en plus remplacée par une quatre-voies, certes utile, mais normalisée et sans âme… N’écoutant que sa passion pour le vieux bitume, votre site Sur ma route a tenté de toucher du bout de ses pneus les traverses oubliées, les déviations, les chaussées déclassées… Bref, voilà du grand numéro 12, à suivre dans un premier temps de la région parisienne jusqu’aux portes de la Bretagne, soit 300 km!
          
          Décembre 2015 
            R.N.11: DU SEL ET DE L'AZUR (I)  
            En 1959, la route nationale 11 relie Poitiers à  Rochefort. Voilà un petit bout de route de 123 kilomètres qui ne manque pas de  sel... Car l’histoire n’est pas banale: la chaussée doit son existence à la  mer! En bout de course, se trouve donc Rochefort, le nouvel arsenal de guerre  voulu par Louis XIV au XVIIe siècle. Le Roi-Soleil espérait ainsi rétablir sa  puissance maritime et favoriser le commerce avec les colonies du royaume...  Mais pour tracer la route, il a fallu vaincre les marais alentours, franchir le  Mignon, la Sèvre Niortaise, la Vonne, le Palais… Traverser Surgères, Niort,  Saint-Maixent-l’Ecole… Ce n’est pas tout à fait le Grand Bleu mais on a bien  aimé virevolter jusqu’aux Demoiselles de Rochefort… Devant notre pare-brise, le  grand écran, non?
            
        Novembre 2015 
            R.N.10: LES PELERINS DU SOLEIL (III) 
          De l’autre côté du pont de Pierre, voilà Bordeaux, lieu de départ de notre troisième et ultime étape sur la route nationale 10 historique de 1959. Paradoxalement, les vastes étendues plates des Landes qui s’étendent désormais devant le capot de notre voiture auront été l’obstacle le plus compliqué à franchir par la chaussée d’Espagne… A plusieurs reprises, les hommes auront dû contourner cette contrée, faute d’avoir pu bâtir la route adéquate. Et ce n’est qu’au cours du XIXe siècle que notre R.N.10 historique prendra la forme qu’elle a aujourd’hui grâce… au chemin de fer! Enfin, pas tout à fait, puisque depuis l’inauguration d’avril 2014, c’est une autostrade payante et privatisée, l’autoroute des Landes, qui supplante la voie nationale gratuite d’antan. Au pied des Pyrénées, nous voici aux portes du Pays basque. Les cités et villages côtiers s’enchaînent sans discontinuer, générant souvent d’innombrables bouchons… La route des vacances se mérite! A Bayonne, nous franchissons l’Adour, puis voilà Biarritz, reliée à la R.N.10 par les routes numéro 10A et 10B. A Saint-Jean-de-Luz, la nationale franchit la Nivelle pour filer vers la frontière espagnole. N’oublions pas, ici, la route numéro 10C, qui, faisant une boucle par Hendaye, emprunte la très belle Corniche basque… Enfin, nous arrivons à la frontière espagnole, située à cheval sur la Bidassoa. Nous aurons ainsi parcouru un peu plus de 760 kilomètres depuis la porte de Saint-Cloud...
        Octobre 2015 
          R.N.10: LES PELERINS DU SOLEIL (II) 
          La deuxième partie de notre parcours sur la route nationale 10 historique nous emmène jusqu’à Bordeaux. Soit environ 330 kilomètres (1959). La description de l’itinéraire est fort complexe: entre les voies antiques, les chemins de pèlerinage moyenâgeux, les routes de poste, les axes bitumés du XXe siècle, les changements de tracé sont fréquents et marqués. On atteint ainsi pendant longtemps Bordeaux par la voie d’eau à partir de Blaye. C’est au XVIIIe  que des changements majeurs auront lieu: plusieurs itinéraires cohabitent avant qu’une route par Angoulême ne voit le jour au milieu de ce  siècle. Au sud de Tours, notre chaussée actuelle va traverser les cités de Sainte-Maure, où la municipalité a fait un gros effort pour préserver la mémoire de la R.N.10, de Châtellerault, Poitiers, Ruffec, Mansle, Angoulême, Barbezieux… avant de traverser la Garonne à Bordeaux sur le beau pont de Pierre, terme charmant de notre deuxième étape.
        Septembre 2015 
          R.N.10: LES PELERINS DU SOLEIL (I) 
          La chaussée de Paris à l’Espagne a une très longue histoire et l’itinéraire a mis beaucoup de temps à se dessiner… Sur ma route a donc le plaisir de regoûter en 2015 à cet itinéraire parcouru une première fois en 2007. Cette longue voie française passe par l’un des plus importants passages naturels entre le Sud et le Nord de l’Europe, le seuil du Poitou, qui fait se relier bassins aquitain et parisien. Au compteur de la 4CV de l’époque, Paris-l’Espagne, ça fait «à l'aise» bien plus de 750 km depuis la porte de Saint-Cloud. Oui, c’est vrai, la nationale 10, en 1959, se mérite: passé Versailles et son beau château, la route file droit en pèlerinage à Chartres, s'alanguit, rectiligne et parfois monotone jusqu'à la Loire et Tours avant de retrouver Poitiers, Angoulême et les coteaux de la Gironde... Enfin, voilà Bordeaux qui s'annonce, son fameux pont de Pierre... et puis les Landes, cette nouvelle et longue ligne droite jusqu'à l'horizon des Pyrénées et de la mer. Bayonne, Biarritz, Saint-Jean-de-Luz et Hendaye s'échelonnent au coeur des collines de bord d'océan. Le beau Pays basque (Euskal Herria) est avalé comme un piment d'Espelette et voilà déjà la frontière espagnole... La première partie de notre trajet 2015 nous emmène de Paris à Tours, soit 235 kilomètres (1959). Avec de nouveaux documents!
        Juillet-août 2015
          R.N.538: VIRAGES VERS LE SUD 
          Après la «route buissonnière» et Lyon, le site Sur ma route poursuit son chemin vers le Sud en empruntant les voies de traverse… Inutile de se presser quand on est en vacances, non? Voici donc la deuxième partie de notre trajet tout en courbes en direction du soleil: la R.N.538 historique. Entre 1933 et 1952, cette route relie Vienne (Isère) à Marseille (Bouches-du-Rhône). C’est un très bel itinéraire touristique d’un peu plus de 200 kilomètres que j’ai suivi en août 2013 où l’on apprend lentement à déguster les saveurs du Sud… En route!!
        Juin 2015 
              ECHAPPEE BELLE SUR LA ROUTE BUISSONNIERE  
                            Et si on quittait un peu les grandes nationales historiques? En ce début  d’été 2015, Sur ma route vous propose un itinéraire en deux parties  jusqu’à la Côte d’Azur… Et tout d’abord de la capitale à Lyon. Il y a six ans,  en remontant de Lyon à Paris par la route de la vallée de l'Azergues (Rhône),  je me suis retrouvé à suivre de charmantes vieilles nationales dans une France  un peu oubliée… Et, tout au long de cet axe, on pouvait voir un curieux panneau  montrant un petit lapin noir entouré de rouge… En surfant sur internet, j'ai vu  apparaître la mention «route buissonnière». En fait, une démarche touristique  pour un axe de plus de 400 km imaginé à la fin des années cinquante afin de  relier Paris à Lyon différemment. Un petit lapin, des vallons bucoliques, de  charmantes vieilles cités, il y a largement de quoi inspirer l'auteur du site Sur  ma route pour réfléchir à un moyen amusant et divertissant de rejoindre les  Alpes, Lyon et le Sud de la France… Alors, pour partir à la recherche du soleil  estival et que l'on a un jour ou deux devant soi, quoi de mieux que de prendre  la «route buissonnière», façon slow travel, non? Sur ma route a  refait tout le trajet et publie de nouvelles images et de nouveaux textes!
                            
          Mai 2015 
          R.N.9: VAMOS A LA FRONTERA (III) 
          Voici notre ultime tour sur la R.N.9 historique, la  voie vers l’Espagne, entre Millau et Le Perthus… Peu à peu, après l’étonnant  plateau du Larzac, au sortir du pas de l’Escalette, la chaleur du Sud s’impose  dans les habitacles; on traverse Lodève, Pézenas, Béziers, Narbonne et  Perpignan… Le soleil est partout, dans ce beau Languedoc qui s’alanguit, l’été  venu. Entre les vignes, le bitume s’échauffe, labouré par un trafic incessant,  malgré l’autostrade A9, toute proche. Et puis voilà la mer Méditerranée, qui  s’offre, au cours de notre cheminement, à longueur de sublimes plages de sable  blond… La route d’Espagne est ici un itinéraire historique, déjà très fréquenté  à l’époque romaine sous le nom de voie Domitienne, créé à partir de 118 av. JC.  Notre but final, c’est donc le village-frontière du Perthus, un des points de  passage parmi les plus anciens entre Pyrénées-Orientales et péninsule ibérique.  Nous aurons parcouru un peu plus de 590 kilomètres depuis Moulins à bord de notre  sémillante DS3!
        Avril 2015
            R.N.9: SILLON D'AUVERGNE (II) 
          Voici la deuxième partie de notre promenade sur la  route nationale 9 historique. Nous quittons Lempdes pour prendre la direction  de Massiac et de la «montagne»; ici, la chaussée s’élève jusqu’au plus haut de  son trajet, au col de la Fageole à plus de 1000 m d’altitude. La route passe le  Cantal, la Lozère, l’Aveyron et bientôt l’Hérault… Ce sont peut-être les plus beaux  virages qui s’annoncent: voilà Saint-Flour, perchée sur son éperon, le viaduc  de Garabit dans la vallée de la Truyère, Marvejols et l’austère Gévaudan;  Millau et la spectaculaire montée sur le plateau du Larzac s’amorcent à l’issue  de cette étape, longue de 198 km. Sur ce trajet, la R.N.9 historique se  camoufle –hélas- bien souvent derrière l’autoroute A75, construit à petits pas  de la fin des années 60 à 2005… Il faut donc zigzaguer autour du vieux bitume,  ce qui n’est néanmoins pas pour déplaire à l’auteur de Sur ma route!
        
            Mars 2015 
          R.N.9: LA VOIE DES ARVERNES (I) 
          Cher lecteur, voilà peut-être l’un des plus beaux parcours de  France... Et s’il n’y avait pas mon beau Jura, ce serait là ma promenade routière  préférée. Il faut, en 1959, 591 kilomètres de bitume tortueux et sauvage pour  relier Moulins au Perthus, à la frontière espagnole. La nationale 9 se  mérite... Mais voilà, de l'Allier aux Pyrénées-Orientales en passant par le  Puy-de-Dôme, la Lozère, le Cantal, l'Hérault, c'est une route faite pour la  poésie des sens éperdus, à gorges plongées, allongée, lascive et belle le long  des causses terrassés de vent. Nous avions réalisé un premier voyage partiel  sur cette chaussée en avril 2008. Cette fois, en octobre 2013, l’auteur du site Sur ma route a parcouru l’intégralité de la route à bord d’une pimpante  DS3 virevoltant avec tempérament sur les monts volcaniques d’Auvergne… La  première partie de notre trajet nous emmène de Moulins à Lempdes, en passant  par Clermont-Ferrand, capitale du géant Michelin. Bibendum, nous voilà!!
        Février 2015 
          R.N.8: CALANDRES SUR CALANQUES  
          En 1959, la route nationale 8 part  d'Aix-en-Provence pour desservir Marseille, Aubagne, Toulon... Le classement de  1824, nous annonce le site Wikisara, «la définit comme étant la route  de Paris à Marseille et à Toulon en précisant qu'elle s'embranche à Aix sur la  route précédente n°7. Elle succède alors à la route impériale 9». Une toute  petite centaine de kilomètres au travers des garrigues et sous l'éclatant  soleil du Midi. Avec en prime, l'aventureuse traversée de Marseille! La  Canebière nous voilà!! En 2015, nous refaisons ce trajet avec de toutes  nouvelles sources documentaires, qui, je l’espère vont apporter un nouveau  regard sur cet axe court mais qui relie trois métropoles, excusez du peu!
        Janvier 2015 
          R.N.7: CIGALES, PINS ET PARASOLS (IV)  
          Quatrième et ultime partie de notre balade sur la N7 historique vers la Méditerranée: la Côte d'Azur. Après Aix-en-Provence, la route virevolte autour de magnifiques petits massifs aux reliefs aigus et nerveux: la montagne Sainte-Victoire, le massif des Maures, l'Esterel... L'automobiliste entrevoit une première fois la mer à Fréjus puis ne lâche plus la Grande Bleue à partir de Cannes... Voilà encore quelques kilomètres «de rêve» entre le sable et les palmiers: Golfe-Juan, Antibes, Cagnes-sur-Mer, Nice et sa longue promenade des Anglais... Enfin, la N7 grimpe -presque- au niveau du ciel sur la Grande Corniche, survole la principauté de Monaco avant d'atterrir au pied des rochers à Menton, la ville-terminus de cette enthousiasmante escapade de près de mille kilomètres depuis la Capitale... En 2014, le site Sur ma route a revu l’ensemble de sa documentation afin de vous proposer un nouveau regard sur l’histoire de cette Mother Road à la française...
          
          Décembre 2014 
          R.N.7: SA MAJESTE LE RHONE EN SA VALLEE (III) 
          Voici donc la troisième partie de notre nouvelle  balade vers l'azur: la vallée du Rhône. Après Lyon, finie la grisaille du Nord.  Balayé par le capricieux mistral, le sillon rhodanien nous précipite au pays  des cigales et du nougat. Mais que de changements en cinquante ans sur la route  des vacances!! La N7 de 1959 ne ressemble en rien à la moderne chaussée  -souvent déclassée- que nous avons sous les yeux au XXIe siècle. Entre les  années cinquante et les années soixante, un nouveau et large ruban de goudron  se fraye peu à peu un chemin entre nationale, voie ferrée, canaux, fleuve:  l’autoroute A7. Du coup, l’ancien tracé se perd entre les oliviers et… les  centres commerciaux qui poussent comme des herbes folles à la lisière des  villes. Reste un brin de nostalgie. Et les températures qui remontent petit à  petit...
          
          Novembre 2014 
          R.N.7: NEVERS-LYON, COL BLEU, LIGNES JAUNES (II)  
          C’est la deuxième partie du parcours Paris-Menton:  la RN7 entre Nevers et Lyon. Voilà Moulins, Roanne, Tarare… Dans les années  cinquante et soixante, c'est la partie la plus difficile du trajet, avec  notamment la montée au col du Pin-Bouchain et la descente acrobatique vers  Lyon. Le site Sur ma route vous invite pour la deuxième fois –après  2008- sur ce véritable mythe français, un ruban ininterrompu de goudron de près  de mille kilomètres avant le plongeon dans la Grande Bleue... Comme toujours,  nous nous promènerons, les guides d'époque à la main et les yeux grands ouverts  sur l'itinéraire de 1959 avec une documentation totalement renouvelée au fil de  nos nouvelles rencontres...
          
          Octobre 2014 
          R.N.7: LA ROUTE VERS L'AZUR (I) 
          Au même titre que la célèbre Route 66 américaine,  la nationale 7 (surnommée route bleue sur une partie de son trajet) est un  véritable mythe… Mais qui, en France, remonte à loin: le plus ancien guide  routier français, la Guide des chemins de France en 1552 évoque le «grand  chemin» de Paris à Lyon par Montargis, Nevers, Roanne... Plus au sud, nous  voici sur des voies tracées dès la Gaule antique… Bref, tout le monde a une  histoire à raconter sur la RN7, qui fut la grande route des vacances de tout un  pays dans les années cinquante et soixante du XXe siècle... Le site Sur ma  route vous invite une seconde fois sur un ruban de goudron qui relie Paris  à la Côte d'Azur. Soit environ mille kilomètres (n’oubliez pas le jeu des Mille  Bornes, ça vient de là!!) avant de pouvoir enfin plonger ses petits pieds dans  la Grande Bleue... Bref, voilà un monument de la civilisation automobile  –désormais déclassé en grande partie- que nous n’hésitons pas à parcourir de  nouveau de long en large munis de sources documentaires totalement renouvelées  depuis notre premier voyage en 2007. Partie 1: de Paris à Nevers.
          
          Septembre 2014 
          R.N.6, A L'ASSAUT DU MONT-CENIS (III)  
          En septembre, nous vous proposons la troisième  partie du trajet de la nationale 6 de 1959 avec un texte largement revu, augmenté et corrigé. Au  sortir de Lyon, la route s'oriente plein est avec pour horizon, la fantastique  chaîne des Alpes, issue d’une extraordinaire métamorphose des paysages au  tertiaire: le lent mais formidable plissement des roches sous la pression de la  plaque africaine... Notre route va se faufiler au milieu de ces montagnes grâce  au génie humain, accumulé des siècles durant. Le site Sur ma route a  refait tout le voyage six ans après sa première promenade, en juillet 2008. Il  faut 112 km de bitume pour rejoindre Chambéry, puis encore 123 kilomètres  jusqu'à la frontière avec l'Italie, perchée sur les hauteurs du fabuleux col du  Mont-Cenis, chef-d’œuvre de l’ingénierie française du XIXe siècle, perché à  2083 m...
        Juillet-août 2014 
          ROUTES ANCIENNES, LECTURES D'ETE! 
          Voici quelques livres, revues et belles cartes  glanés par le site Sur ma route pour embellir votre été sur les routes  de France… En 2014, l’été est bien évidemment placé sous le signe des commémorations  des deux Guerres Mondiales! Sur les cartes et guides Michelin réédités pour  l’occasion, on suivra la bataille de Normandie de juillet 44 mais on  s’intéressera aussi aux premiers affrontements meurtriers de la vaste boucherie  de 1914-18. Par ailleurs, les routes anciennes sont à la fête… et  particulièrement la R.N.7 historique… Sur ce site, nous vous proposons aussi la deuxième partie de la nouvelle promenade sur la R.N.6 historique. Bonnes vacances!
        Juin 2014 
          R.N.6: LE MORVAN SANS DETOURS (I) 
          En 1959, la route nationale 6 ne part pas de Paris,  mais de Sens pour rallier l’Italie des centaines de kilomètres plus loin. A  l'époque, c'est la N5 qui relie la capitale et la sous-préfecture de l'Yonne.  Mais, pour beaucoup de Parisiens et de nombreux camionneurs, la N6 est une  partie du grand itinéraire défini dans les années trente et qui traverse  l'Hexagone du Nord au Sud... On la confond même parfois avec la fameuse N7 qui  ne sera pourtant le plus souvent rejointe qu’après Lyon!! Cette nationale  historique est donc tout à la fois une route de vacances et un itinéraire  économique vital pour le pays... Constamment réaménagée, la N6 (entre Paris et  Lyon) sera longtemps la chaussée française idéale... du moins avant la mise en  service de l'autoroute du Soleil (A6) qui la supplantera peu à peu dès la fin  des années soixante. Mais l’importance de la voie ne date pas d’hier… en effet,  la chaussée suit partiellement le trajet de l'une des plus anciennes routes  romaines: la voie d'Agrippa. Avant la Révolution, l’axe était aussi l’une des  routes les plus choyées par les Etats de Bourgogne. Autant d’histoires qui font  que nous allons revisiter en texte et en images –et en profondeur- tout le  parcours avec une documentation totalement renouvelée. Voici la première partie  du trajet: de Sens à Saulieu dans le Morvan. 
        Mai 2014 
          R.N.5: L'EMPIRE DU SIMPLON (V)  
            Après le  col de La Faucille, la route virevolte sur le versant le plus ardu du Jura. Les  pentes sont rudes et en hiver, les équipements spéciaux sont chaudement  recommandés pour passer sans encombre les points les plus délicats de la route  blanche. Juste avant Genève, le bourg de Gex s'accroche aux derniers  arpents du Jura. Etape obligée avant la plaine du Léman, la cité se fait  connaître des automobilistes de la route blanche par son bleu. Un  fromage. Et son feu. Rouge. Le premier rencontré depuis une paire de  kilomètres. Après avoir enfin dépassé Genève et sa belle rade, on passe de  l'autre côté du lac; il reste encore une grosse soixantaine de kilomètres pour  atteindre Saint-Gingolph, le but de ce voyage. La R.N.5 (D1005), revenue en  France côté savoyard s'étire jusqu'à Thonon, Evian, Meillerie... La route prend  les eaux de toute part et regarde désormais du côté du Simplon, grandiose voie  impériale jusqu’à Rome! Dès le mois de juin, nous repartirons sur la R.N.6 historique  de 1959, entre Sens et le col du Mont-Cenis. 
            
            Avril 2014 
            R.N.5: FAUCILLE-SUR-LEMAN (IV)  
            Voici donc la quatrième étape de notre voyage sur  la route nationale 5 historique. Après Champagnole, nous allons entamer la  suite de la montée vers le col de la Faucille, point culminant de la voie, avec  ses 1323 m d’altitude et son fantastique panorama vers le mont Blanc. Là  encore, la route a une histoire plutôt tourmentée, un peu comme les paysages  d’ailleurs… Bref, entre Morbier, Morez, Les Rousses et le pays de Gex, on ne va  pas s’ennuyer une seule seconde! Après la raide descente vers Gex, ce sera  l’arrivée à Genève en Suisse, où la route blanche fera escale avant de  se retrouver au pied des Alpes… Une histoire qui s’achève à Saint-Gingolph et  qui sera racontée dans la dernière partie de notre promenade. 
            
            Mars 2014 
            R.N.5: LES PORTES DE LA COMTE (III) 
              Dès la  sortie de Dijon, le ton est donné: au loin, dans les brumes, voilà les premiers  contreforts du Jura qui apparaissent à nos yeux. Si la route vers la  Franche-Comté se fait un peu paresseuse en val de Saône, fief du maraîchage, le  trajet s’anime, passée la belle Saône et Auxonne, aux approches de Dole, ville  d’histoire(s) et au passé tumultueux… tout comme le Doubs que l’on y franchit!  Par la suite, le voyage devient franchement gourmand au pied du Revermont avec  Arbois la vineuse et Poligny, la capitale du comté, le fromage aux mille  arômes... Puis voilà Champagnole, cœur de Jura et la belle région des lacs. On  est là au milieu même de tout ce qui a conduit à réaliser ce site dans les  premières années du XXIe siècle…
        Février 2014
          R.N.5: EN ROUTE VERS DIJON (II) 
          Voilà le deuxième volet de nos nouvelles aventures  sur la R.N.5 historique… Pour tout vous dire, c’est l’une de mes promenades  préférées, été comme hiver. Où la Bourgogne s’empare définitivement du voyageur! Relisons  donc Jules Michelet: «La France n’a pas d’élément plus liant que la  Bourgogne, plus capable de réconcilier le Nord et le Midi»... Ou bien  encore l’historien Gaston Roupnel, pour qui «chaque route bourguignonne est  une histoire, un âge de l’humanité»... De quoi aiguiser les appétits de  découverte, non? La route n°5, cette fois, nous emmène de Sens à Dijon en  passant par les mignonnes cités de Saint-Florentin, Tonnerre, Montbard,  Vitteaux… Entre Tonnerre et Dijon, la route blanche «joue» aussi un bon  bout de temps avec le fil bleu du canal de Bourgogne. Mais la chaussée traverse  aussi l’Auxois, cette région chère à l’écrivain régionaliste Henri Vincenot,  qui y voyait là le «toit du monde occidental»... Et au bout du chemin, c’est  Dijon, «ville aux cent clochers», capitale des ducs de Bourgogne et de la bonne  chère...
          
          
          Janvier 2014
            R.N.5: PARIS DANS LE RETROVISEUR (I)
              La route de Paris à Genève (la fameuse route  blanche) est le trajet, qui, au milieu des années 2000, a fait naître ce  site… Nous allons parcourir à nouveau ce chemin avec gourmandise, lentement, au  rythme de notre curiosité, avec le plaisir d’en découvrir les secrets et  recoins (pour une route c’est drôle…) grâce aux nombreux documents trouvés au  cours de nos haltes tout au long du parcours. Nous voici donc sur une voie à  l’histoire multiple, quelque peu embrouillée parfois, car au fil du temps, elle  n’a pas toujours emprunté le chemin que nous lui connaissons aujourd’hui! Notre  première partie nous emmène de Paris à Sens, soit environ 116 kilomètres où le  voyageur s’extirpe difficilement de la tentaculaire banlieue parisienne. Petit  à petit, le voyageur voit l’herbe remplacer les trottoirs de bitume sur les  bas-côté… et vraiment respirer un bon bol d’air. Nous traversons de nombreux  ponts (Charenton, Melun, Moret, Pont-sur-Yonne) et roulons sur de belles  chaussées pour battre le pavé jusqu’au cœur des forêts de Sénart ou de  Fontainebleau… Et nous voici à Sens, ville où fut bâtie la première cathédrale  gothique de l’histoire…
              
              Décembre 2013
              RN4: 
                        VOUS AUREZ L'ALSACE ET LA LORRAINE (III) 
                        Voici donc la dernière partie de notre promenade  sur la route nationale 4 historique. Celle-ci a bien changé depuis les années  cinquante… Un automobiliste de ce temps aurait peine à reconnaître le bitume de  son époque dans les efficaces quatre-voies routières –ou autoroutières- qui  doublent quasiment en permanence le tracé historique Paris-Strasbourg. C’est en  approchant l’Alsace que l’on revoit –ici ou là- les traces d’un passé routier  pourtant pas si lointain... Ainsi, au col de Saverne, au cœur des Vosges  gréseuses, nous voici face à la principale curiosité de la route: des lacets  artistement dessinés par Antoine de Regemorte, célèbre ingénieur des ponts et  chaussées qui amènent doucement le voyageur au niveau de la plaine d’Alsace. Il  ne reste alors à la R.N.4 plus qu’à s’orienter en direction de la cathédrale de  Strasbourg que l’on voit parfois au loin, véritable mât de pierre pour enfin,  après 456 kilomètres, atteindre le fleuve majeur de l’Europe, ce Rhin puissant,  frontière naturelle avec l’Allemagne. Une frontière aujourd’hui heureusement  disparue.
           
          
          Novembre 2013 
          R.N.4: CHERES COLLINES LORRAINES! (II)  
          Notre deuxième partie de la promenade sur la R.N.4  historique nous emmène de Vitry-le-François à Lunéville. Après Saint-Dizier, la  cité des valeureux Bragards du siège de 1544, la route s’enfonce dans les  collines, virevolte autour des bois sombres. Arrivés aux portes de la Lorraine,  voilà déjà que s’annonce Nancy. Au cœur du duché de Lorraine, la ville rayonne  par de multiples routes construites dès le XVIIIe siècle. Mais avant, il faut  en passer par les terribles «fonds de Toul», au cœur de la forêt de Haye… Un  passage comblé par les habitants de la région au prix de terribles efforts qui  s’étaleront -lors du XVIIIe siècle- sur dix-sept années de labeurs... C’était  encore le temps de la «corvée» pour –presque- tous…!
          
          Octobre 2013 
          R.N.4: BRIE, CHAMPAGNE ET BRETZELS!! (I)  
          Pour le mois d'octobre 2013, le site Sur ma route vous propose un grand bouquet de routes au bon goût de spécialités locales: première partie d'une nouvelle promenade sur la N4, refonte totale de la page sur la N34 et visite à la R.N.33, la route des dernières batailles françaises de l'Empereur Napoléon Ier. On se rappelera qu'en 1959, la route nationale 4 relie Paris à Strasbourg en passant par Sézanne, Vitry-le-François, Saint-Dizier, Toul, Nancy, Sarrebourg, Saverne… La N4, c'est d'abord une longue ligne droite qui coupe les plaines de l'Est... Mais il n'en fut pas toujours ainsi. Notre première étape nous emmène de Paris à Vitry-le-François, la cité au plan géométrique, créée par François Ier, soit 176 kilomètres. Du côté de la R.N.34, ce fut longtemps l'accès privilégié de Paris aux plaines de l'Est par Lagny-sur-Marne et Coulommiers. Enfin, la R.N.33 court les étendues de Champagne au pied du mont Aimé, là où le tsar a fait défiler toute son armée après avoir vaincu Napoléon Ier. Brie d'Ile-de-France, champagne de la côte des Blancs, mirabelles de Lorraine et bretzels alsaciens, voilà notre brillant quatuor du mois!
          
          Septembre 2013
          R.N.3: L'EST AU BOUT DE LA VOIE!! 
          La troisième et ultime partie de notre promenade sur la route nationale 3 de 1959 nous emmène de Verdun à la frontière allemande. Nous voici au cœur de la –désormais- paisible Lorraine. Peu de reliefs mais un paysage de campagnes verdoyantes où se nichent de modestes petit bourgs dominés par la flèche pointue de leur église. Puis, voilà Metz, où l’histoire, ici millénaire, se cache au creux de chaque pierre… Les derniers arpents de l’ancienne route nationale se font au pays de la Nied, une discrète région à mille facettes mais aux traditions culturelles bien affirmées. Puis, au bout de la chaussée, voilà Freyming-Merlebach et Forbach, villes dont l’histoire se confond avec l’essor des industries du charbon et de l’acier. Nous avons –au total- parcouru 390 kilomètres depuis Paris.
        
          
          Juillet-août 2013
          R.N.3: DE L'EST PLEIN LA VUE!!  
                Le site Sur ma route continue sa nouvelle promenade sur l'ancienne route nationale 3… Pour cette deuxième étape sur la route d’Allemagne,  de Château-Thierry à Verdun, nous allons tranquillement longer la Marne jusqu’à  Epernay, la cité du champagne, où, dans les belles caves des maisons de négoce  se trouvent des millions de bouteilles attendant paisiblement l’instant de leur  dégustation...  Plus loin, voilà encore  Châlons-en-Champagne, postée en sentinelle sur l’ancienne voie romaine de Milan  à Boulogne-sur-Mer, l’un des plus grands axes gallo-romains. L’histoire nous  guette encore à Valmy, peu avant Saint-Ménehould où les troupes un peu  déguenillées de notre Révolution française ont lutté avec succès contre  l’Europe de la réaction… Autre lieu, autre bataille, voici enfin Verdun,  désormais qualifiée du titre de «capitale de la paix» après avoir vécu l’enfer  d’une lutte impitoyable au milieu du fracas des obus et du staccato des  mitrailleurs fauchant des rangées entières de soldats en livrée bleu horizon ou feldgrau… Bonnes vacances! Le site Sur ma route revient fin août avec plein de nouvelles promenades!
        
                
                Juin 2013
                
                R.N.3: BULLES SUR BITUME...  
                Le site Sur ma route continue son grand ménage… Après  avoir revisité les N1 et N2 historiques, voilà désormais la première partie du  voyage sur la route d’Allemagne, la nationale 3 historique. Nous irons donc  jusqu’à Château-Thierry. En 1959, la route suit la Marne jusqu'à  Châlons-en-Champagne (à l’époque, on dit Châlons–sur-Marne). C'est par là,  entre Meaux et La Ferté-Milon, en des lieux aujourd’hui heureusement apaisés,  que les troupes françaises de 1914 ont arrêté l'envahisseur allemand en marche  sur Paris. Des guerres et des batailles, la route en a vécu: la Marne, Verdun,  l'Argonne, Gravelotte... De 1814 et 1870 à 1939-45 en passant par 14-18, la  même bêtise humaine... La route, maintenant pacifiée, mène à Metz, la belle  cité à l'architecture si surprenante... et passe par Epernay, capitale du  champagne. Attention aux bulles!! Je suis «tombé» sur ces quelques mots de  Victor Hugo à l’occasion de ce nouveau voyage: «Ce ne sont pas les  événements que je cherche en voyage, ce sont les idées et les sensations; et,  pour cela, la nouveauté des objets suffit»… Bien vu pour Sur ma route!!
        
                
                Mai 2013 
                LA VALSE GIRATOIRE!  
                          Pas vraiment à quatre temps cette valse du  giratoire… Le site internet Sur ma route est en chemin depuis les années  2004, 2005. Depuis ces années-là, nous avons vu fleurir, sur tous les trajets  d’anciennes nationales, ces chaussées circulaires, entourant, juchées sur un  terre-plein, les œuvres d’art les plus improbables… Suffisant pour nous  interpeller, car, en creusant bien, on s’aperçoit que l’histoire de ces places  rondes est bien ancienne. Et remonte aux idées d’aménagement urbain ayant cours  dans l’Antiquité! Voir ci-dessous… En ce qui concerne les projets à venir, le  site Sur ma route va parcourir prochainement –à nouveau- l’ancienne  route d’Allemagne R.N.3 déjà suivie en novembre 2006. Enfin, saluons la  naissance d’un nouveau projet de magazine consacré à «l’automobilisme», Rétro  Tourisme se lance, sur les traces de Route Nostalgie, et cherche à  obtenir des moyens –de manière innovante- grâce au financement participatif par  collecte sur les réseaux sociaux.
                          
                          Avril 2013 
          PROTEGEONS LE PATRIMOINE ROUTIER!  
        C’est un vrai constat: la R.N.2, au fil des  kilomètres, possède un patrimoine routier parmi les plus intéressant de  l’Hexagone… Anciennes signalisations, vieux garages, publicités murales,  ouvrages d’art, se dressent un peu partout, témoignages réel du «siècle de la  mobilité». Cependant, de ci, de là, les coups de griffes à ce précaire  patrimoine abondent. Et c’est bien dommage. Municipalités et territoires  doivent comprendre que tous ces objets, au bord du chemin, sont partie  intégrante de l’histoire de leur contrée… et seront des atouts, demain pour  leur attractivité touristique. Etre dans le futur sans renier le passé, voilà  le leitmotiv!! La deuxième et dernière partie du trajet sur la R.N.2 nous fait  rouler de Soissons à la frontière belge. Après Laon, vénérable cité perchée,  voici la Thiérache, pays de bocages et de forêts. Cette véritable «petite  Suisse» est une succession de prairies encloses de haies vives. L’élevage y est  roi. Enfin, de Maubeuge, postée à la frontière de la «doulce France», nous  allons regarder de tout près la «grande» histoire de notre pays. Bon  voyage à tous! 
        Février-mars 2013
 
          DU NOUVEAU POUR "SUR MA ROUTE"... 
          La mise en page de ce site n'avait pas évolué depuis son lancement, en 2005. Voici une nouvelle page principale, que j'espère plus lisible, plus agréable à consulter... Mais la thématique de ce site ne change pas: ce mois-ci, nous refaisons le trajet de la route nationale 2, qui relie Paris à Maubeuge et conduit, plus au nord, chez nos voisins belges, à Mons puis à Bruxelles. Au passage, pouvais-je écrire en octobre 2006, la route traverse la forêt de Retz, à Villers-Cotterêts, s’attarde à Soissons, contourne la splendide cité de Laon et sillonne deux belles régions vertes: la Thiérache, autour de Vervins et l'Avesnois, vers Avesnes-sur-Helpe. Nous allons refaire entièrement le trajet en renforçant considérablement la partie documentaire de ces pages. Il est d’ailleurs amusant de constater que c’est l’une des rares routes nationales à ne pas avoir été déclassée dans le cadre de la politique routière menée par le gouvernement français, dans les premières années du XXIe siècle… Du coup, voilà plein de raisons pour aller danser sous le fameux clair de lune à Maubeuge chanté il y a quelques années par Bourvil... Mais toujours avec le trajet 1959 sous notre loupe de chercheur de vieux bitume! Première partie publiée: de Paris à Soissons.
          
          Janvier 2013
          Voilà 2013! 
          
                Une nouvelle année qui s'annonce, c'est toujours la promesse de nouvelles découvertes et de nouvelles émotions sur                  les routes et dans nos existences... La crise économique persistante ne doit pas nous empêcher de rêver, de bouger, de rencontrer... 
                
                Nos vieux pays sont à la croisée des chemins, il ne faut pas le nier. Et ce modeste site sur                  l'histoire des routes et des voyages n'a pas du tout la prétention d'y changer quoi que ce soit... Mais tous ces 
                  messages du passé récoltés au bord des chaussées démontrent que la vie n'est jamais figée dans une seule certitude, que les brassages créés par la mobilité sont toujours un facteur d'enrichissement...
                
                  Il faut, plus que jamais avoir le goût de l'autre. Les routes du passé ne sont plus celles d'aujourd'hui; l'intensité des chocs culturel et économiques résonne désormais au niveau de la planète... Mes activités professionnelles m'ont parfois fait parcourir un bout de cette Terre... 
                
                  Ici ou là-bas, les enjeux sont exactement                  les mêmes. Les barrières à faire tomber sont celles qui empêchent les hommes de se comprendre... Une route, ce petit bout de chaussée a priori insignifiant, peut se révéler essentiel lorsqu'il s'agit d'améliorer les relations entre deux peuples antagonistes...
                
                Ne soyons pas naïfs. Les routes sont aussi des chemins d'invasion... voire servent à contourner ce qui gène, comme en Israël, ou certaines chaussées ont été conçues pour écarter tout trafic palestinien. De même, des murs continuent à être érigés ici et là, bloquant les échanges, empêchant les voyages. Et parfois pour des raisons parfaitement compréhensibles.
                
                Pour ce début d'année 2013, j'ai choisi de vous faire partager un parcours situé au nord de l’Alsace, région coeur d'Europe. Deux anciennes routes nationales sillonnent ce coin de France plutôt méconnu mais sacrément marqué (hélas dévasté aussi) par l’histoire sanglante de notre continent... 
                
                Les villes s’y appellent Bitche, Wissembourg, Soultz,                  Niederbronn… On démarre de Strasbourg pour se rendre à Haguenau avec l’ancienne N63, puis, on oblique vers Bitche 
                  et la frontière allemande avec la N62. Retour à Haguenau en suivant la route de Wissembourg et Soultz, sur, à nouveau, l’ex-N63. Vieilles bâtisses, châteaux, forteresses, forêts à perte de vue, authentiques paysages agricoles… A n’en point douter, cela vaut le coup de s’éloigner un peu de Strasbourg, de sa Petite-France et de sa formidable cathédrale!
                
                Enfin, pour achever cet édito sur une note optimiste, je dois avouer que le père Noël a été bon avec moi, m'apportant l'excellent ouvrage Artistes de la carte aux éditions Autrement. Ce beau livre raconte l'histoire des cartographes, de la Renaissance à aujord'hui. Ce métier m'aurait absolument passionné. Dessiner une carte, c'est déjà voyager, s'approprier l'espace et le comprendre...
                
                En cet époque de GPS roi, c'est une émotion véritable qui vous étreint lorsque vous considérez l'oeuvre d'un Cassini, des Trudaine... Tenir une carte en mains, c'est un peu avoir le monde au bout des doigts. Bonne année 2013!
                
                Marc Verney
                Auteur du site
                          
                Décembre 2012 
                RN1 historique: clap de fin 
                        
                        L'année 2012 est bientôt achevée. Notre tâche, sur les routes de France est, elle, loin d'être finie... Si nous 
                              reprenons le parcours de certaines nationales historiques d'importance, nous n'en oublions pas pour autant notre 
                              voie de Paris à Genève, la RN5. L'année 2013 verra la publication, mois après mois, d'un historique des plus 
                              complets pour cette chaussée chère à notre mémoire. Nous publierons aussi des promenades autour de grandes routes 
                              touristiques jurassiennes... On le voit, il y a du travail...
                        
                        Pour ce mois de décembre 2012, voilà la dernière partie de notre promenade sur la route nationale 1 historique qui allait –en 1959- de Paris à Calais. De Montreuil-sur-Mer, nous prenons maintenant la direction de Boulogne, l’un des plus importants ports de pêche français pour achever notre promenade sur les quais de Calais, face à l’Angleterre. En ces contrées du nord de notre pays, la route a souvent été supplantée par une chaussée à quatre voies ultra moderne, mais notre voyage nostalgique et lent va sillonner un Pas-de-Calais quelque peu méconnu… Nous aurons quand parcouru environ 277 kilomètres depuis Paris.
                        
                        En janvier 2013, j'espère pouvoir réarpenter les routes du Nord, en l'occurence la RN2 historique qui joignait Paris à la Belgique en passant par Soissons, Laon, Avesnes-sur-Helpe, Maubeuge. Comme pour la N1, dont les pages viennent donc d'être rénovées, je compte bien récupérer un maximum d'infos lors de mes haltes dans les centres de documentation situés tout au long de cette route nationale.
                        
                        J'en profite pour remercier les nombreuses personnes qui m'envoient, au fil de leurs trouvailles personnelles, des documents bien utiles pour mon labeur autour de Sur ma route. Tout n'est pas intégralement publié, car, comme vous le savez, je tente ici de respecter le droit d'auteur... Cette écoute scrupuleuse du travail de l'autre me semble importante: c'est à ce prix -je pense- que nous sommes crédibles et appréciés.
  
                              Du coup, les choses avancent lentement... Mais c'est à ce prix qu'il m'est possible de fournir à Sur ma route des articles dûment sourcés et documentés que l'internaute lira avec -je l'espère- intérêt! Si l'on ajoute que toutes 
                                ces pages sont réalisées sur mes heures de repos... vous comprendrez la difficulté de "sortir" les nouveautés sur un rythme mensuel! Bon... je vous souhaite de trouver "sous le sapin" tout ce que vous avez commandé au Père Noël!! Et ça, c'est quand même le plus important!! 
                                
                                Marc Verney
                                Auteur du site
                                
                                Novembre 2012
                                En France et à Paris, suivez les pistes du petit patrimoine! 
          
          Ce mois-ci, le site Sur ma route fait le grand écart entre les rues de Paris et les campagnes entourant la baie de                  Somme... Nous voilà donc sur la deuxième étape de la promenade de la nationale 1 historique revisitée par mes soins en janvier dernier...
          
          Celle-ci nous emmène de Beauvais à Montreuil-sur-Mer en passant par Abbeville. On frôle la charmante baie de Somme, chère à Jules Verne, mais aussi Le Touquet chic et ses bains de mer ainsi que, à Montreuil-sur-Mer, longtemps unique port royal français, d’imposantes fortifications de brique rouge. 
          
          Là encore, l’histoire de France a façonné la route, au gré des victoires (et défaites) des uns et des autres… Et puis on va faire démentir cette phrase, parue dans les colonnes du journal Illustrated London News, ce 5 septembre 1846: «Le trajet monotone et interminable de Boulogne à Paris est suffisant pour épuiser le voyageur le plus joyeux»…Non, non, Messieurs les Anglais… fini le French Bashing!!
        "Le petit patrimoine de la capitale témoigne du quotidien des Parisiens" nous dit, de son côté, dans une interview, Dominique Lesbros, journaliste et auteure d'un ouvrage assez sensationnel, paru aux éditions Parigramme. 
        En effet, Curiosités de Paris, l'inventaire insolite des trésors minuscules révèle -au hasard des rues de l'ancienne Lutèce- tout ce qui nous charme, nous, tout au long des routes nationales hexagonales... "Et si la ville n'était qu'un vaste cabinet de curiosités?", s'interroge encore Mme Lesbros. 
        Cette proximité avec le site Sur ma route m'a amené tout naturellement à lui poser quelques questions!
        Les nouvelles pages de novembre du site Sur ma route sont à l'image de l'auteur-rédacteur... On regarde partout, on 
          se questionne, on bouge pour aller voir de nous-même toutes ces petites choses qui n'ont l'air de rien et qui nous enflamment tant... Car elles racontent la vie, notre vie... nos choix, nos réussites et nos erreurs! 
        Bonne lecture! 
              
          Marc Verney
          Auteur du site
          
          (Editoriaux précédents)