«Fondée au IIe siècle avant J.C. par les Celtes, dit le site macon.fr, l'antique Matisco devient une ville prospère au Moyen Age. Frontière entre le royaume de France et le Saint-Empire romain germanique entre 843 et 1600, Mâcon est nommée chef-lieu de Saône-et-Loire en 1790, année qui voit naître l'un de ses plus célèbres enfants: Alphonse de Lamartine», dont on a déjà rencontré le souvenir du côté de Berzé-la-Ville, sur la route de Charolles. Notre route coupe les quais de la ville qui ont été achevés à la fin du XVIIe siècle. Ils supportent aujourd'hui encore le trafic de la route Paris-Lyon par la Bourgogne, l'ancienne nationale 6 (D906). Un truc assez incroyable… dans les années trente, Mâcon est une étape pour les gros hydravions de la compagnie britannique Imperial Airways. Les gigantesques machines de la ligne Londres-Athènes-Alexandrie se servent de la Saône comme piste d'atterrissage alors que les passagers descendent à l'Hôtel d'Europe et d'Angleterre! «Du 30 janvier 1937 au 1er septembre 1939, 1356 passagers ont ainsi fait escale à Mâcon sur 211 vols commerciaux», écrit le site aerovfr.com. On sort de la ville par le pont Saint-Laurent sur la Saône. Celui-ci, fierté de la ville, est très ancien. Dans une étude sur ce pont publiée en 1987 par le CNRS, l'ingénieur Jean Mesqui raconte que cette construction «figure parmi les ouvrages les plus notables du patrimoine en ponts anciens du territoire: ses douze arches forment l'un des monuments les plus remarquables de l'ancien Mâcon». Constamment remanié et rebâti, ses premières pierres datent très certainement du XIe siècle (existence attestée en 1077). Mais le passage, ici, avait déjà été organisé à l'époque romaine avec -sans doute- un pont de bois jeté sur les eaux de la Saône. L'ouvrage du XIe siècle ne comporte, au départ, que six arches; le reste du chemin franchit les eaux vaille que vaille avec des gués d'île en île jusqu'à la rive gauche. C'est au XIVe siècle, lit-on dans l'Histoire de Mâcon et du Macônnais, que le pont est achevé. «Dans la seconde moitié du XVe siècle, le pont fut allongé par six nouvelles arches pour dévier le cours de la Saône vers la Bresse et ainsi réduire les inondations frappant la ville. En 1843, quatre arches furent surélevées pour faciliter la navigation» (Wikipédia).
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R.N.6:
LA ROUTE DES ALPES
Entre Chalon et Mâcon, la route nationale 6 longe
la belle rivière Saône. C'est aussi une des plus
belles régions vigneronnes de notre pays. A déguster
modérément!! (lire) |
Le chemin de Bresse atteint Saint-Laurent (Ain), de l'autre côté de la rivière. «Le bourg, signale le site saintlaurentsursaone.fr, doit son origine à une ancienne abbaye fondée au IVe siècle». Les lieux était autrefois habités par les bateliers qui offraient leurs services aux Bressans pour traverser la prairie lorsqu’elle était inondée. En 1272, la sirerie de Bâgé, qui possède l'abbaye depuis le XIe siècle, passe entre les mains des ducs de Savoie. Saint-Laurent devient alors un point très important car il forme la frontière occidentale des Etats savoyards. En 1337, indique encore le site municipal, on construit des fortifications et la tête de pont côté Bresse fut édifiée. Avant d'entamer la longue ligne droite vers Bourg-en-Bresse, la R.N.79 historique (D1079) franchit le canal de contournement de Mâcon. Celui-ci, déclaré d'utilité publique en novembre 1986, a été creusé par la Compagnie nationale du Rhône pour préserver l'ancien pont Saint-Laurent, inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis le 6 juillet 1987. La levée sur laquelle se trouve la chaussée autour de Saint-Laurent a été réalisée en 1735. C'est un ouvrage majeur qui désenclave totalement la Bresse: sur 2500 m, bordé de saules, il autorise la circulation des véhicules et des piétons, y compris durant les plus hautes eaux de la Saône. Grâce à celle-ci, explique encore le site saintlaurentsursaone.fr, Saint-Laurent devint le plus important marché de bétail et de céréales de la région.
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Le
pont sur la Saône à Mâcon. Son existence
est attestée dès 1077 et a grandement facilité le commerce avec la Bresse voisine. Photo: EF, juillet 2011. |
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R.N.433: SILLAGE DE SAONE
Sur à peu près 120 kilomètres, la route n°433 de 1959, relie Châlon-sur-Saône (plus précisément Ouroux-sur-Saône) à Lyon par la rive gauche de la Saône... (lire) |
Naturellement, la Bresse «n'est pas douée pour le passage», écrit Laurent Champier dans un article écrit pour Géocarrefour en 1948: «Elle offre de fréquentes et brusques dénivellations (40 à 50 m) créées par les vallées quaternaires. Autre difficulté: avec la nature du sol, meuble et mouvant, les matériaux d'empierrement font défaut alors que nulle région n'en réclame aussi abondamment et impérieusement. Les routes de Bresse ont été de véritables gouffres et leur stabilité n'est pas parfaitement acquise. (...) L'imperméabilité du sol, l'absence de pente sur les lambeaux de plateaux, la présence des haies et des forêts transforment le chemin en véritable bourbier. (...) Mais des obstacles politiques renforcent ces effets néfastes. La Bresse a longtemps été partagée entre plusieurs dominations; le tracé des frontières "stérilisait" volontairement les itinéraires bressans»... Cette description apocalyptique n’a heureusement plus court et notre avancée vers le Jura se fera sans réelle difficulté… Une voie romaine secondaire rejoignait Bourg mais la route moderne, nous raconte l'ouvrage Bourg de A à Z, date du XVIIIe siècle. C'est un arrêté du roi Louis XV en date du 27 octobre 1733 qui autorise les Bressans a ouvrir l'axe Bourg-Mâcon. La chaussée sera projetée en 1752 et ouverte en 1759. Les ingénieurs feront construire pas moins de 44 petits ponts pour passer cette zone, fort humide. Il y a un peu plus de trente kilomètres en quasi ligne droite jusqu'à la jonction, au Guidon, de la R.N.79 d'antan (D1079 aujourd'hui) avec l'ancienne R.N.75 Tournus-Sisteron (D975 aujourd'hui). On passe tout d’abord Replonges. Le bourg, situé entre les autoroutes A40 et A406, se place à l’extrémité est de la longue levée qui rejoint Saint-Laurent-sur-Saône. Les Templiers y possédaient de riches domaines mentionne le site replonges.fr. Mais ce sont des querelles de voisinage qui vont échauffer durablement les esprits... «Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, raconte le site municipal, la propriété et l’utilisation de la prairie (autour de la levée) donnèrent lieu à de violentes contestations entre les Replongeards et "les envahisseurs mâconnais". En 1685, un procès fut intenté contre les bouchers de Mâcon». Quatre kilomètres plus loin, se trouve le lieu-dit La Madeleine où l’on rencontre l’ancien chemin de Pont-de-Veyle à Bagé, déjà tracé sur la carte de Cassini (XVIIIe). Encore un peu plus loin, voilà Saint-Cyr-sur-Menthon. «Territoire occupé dès l'époque romaine et mentionné pour la première fois au début du Xe siècle dans les sources écrites sous le nom primitif de Tournas», écrit Wikipédia, le village possédait une poype (motte castrale fortifiée). En 1601, après la fin de la guerre franco-savoyarde qui se termine par le Traité de Lyon signé le 17 janvier, Saint-Cyr-sur-Menthon, qui faisait partie des Etats de Savoie, appartient désormais à la France. Une longue ligne droite passant par des lieux-dits ou hameau comme les Sablières, l’Effondras, le Logis-Neuf, Grange-Neuve ou les Essarts nous emmène en direction de Polliat, où l’on a procédé, après 1830, à l’amélioration de la route royale avec la «réduction des rampes», nous signale Wikisara et le site du village, polliat.fr. Le même site qui raconte qu'en 1903 «on a commencé à éclairer à l’acétylène les rues du bourg, mais en 1910 voici le coup de tonnerre de l’électricité, grâce au moulin Chanel, qui alimentait le bourg seulement»... La «route de Bourg-en-Bresse» prend le chemin du Guidon où nous rejoignons la R.N.75 historique, à quatre kilomètres au nord de Bourg-en-Bresse. Là, a été installé en 1972 un toboggan routier de 210 m ayant déjà servi sur la R.N.6 à Tournus.
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R.N.75:
LA "GRIMPEE" DES ALPES
C'était,
dans les années soixante, la route des Parisiens se précipitant
dès les premières neiges à l'assaut des stations de ski des
Alpes... (lire) |
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STRASBOURG PAR LA R.N.83
Voilà
une route qui sillonne l'Est de la France à flanc
de collines: Jura, Doubs, Vosges... On n'oubliera pas non plus
les vignobles qui s'étalent de part et d'autre du bitume...
Une route de gourmet? (lire) |
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R.N.396: DELICES DE BOURGOGNE...
Voilà une route qui vous surprendra! Une vraie promenade de plus de 300 km sur un axe qui mérite le label "route buissonnière" (lire) |
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R.N.436: LACETS JURASSIENS
De la Bresse au Jura! Ou comment passer de la ligne droite aux charmants virages du Haut-Jura. Une balade qui tourneboule les sens (lire) |
Bourg (prononcer «Bourk», nous dit le Guide Bleu! on rajoute la mention «en-Bresse» en 1955) est située sur le versant de la rive gauche de la rivière Reyssouze, à huit kilomètres seulement des premiers plissements du Jura. La ville est traversée en 1959 par trois grandes routes, les R.N.75 Tournus-Sisteron, R.N.79 Nevers-la Suisse et R.N.83 Lyon-Strasbourg. C'est donc une importante ville-étape qui possède, à quelques encablures de son centre, une des merveilles architecturales du pays, l'église gothique de Brou. Dans sa Description de la ville de Bourg, Joseph Brossard mentionne une fortification réalisée par les Romains avec de gros blocs de pierre taillés dans des carrières du Revermont jurassien et juste une modeste cité à ses pieds. Les pragmatiques Romains pouvaient, de là, contrôler les accès au Jura, la route du Bugey et les axes entre Lyon et la Bourgogne orientale. «Bourg proprement dit se développe autour de son château élevé sur une hauteur, lit-on sur le site patrimoines.ain.fr. Au XIIIe siècle, les puissants sires de Bâgé s'y installent. La première charte de franchises concédée à la ville en mars 1251 apporte quelques libertés aux habitants. Le mariage entre Sybille de Bâgé et le comte Amédée de Savoie en 1272 scelle l'histoire de Bourg à celle de la Maison de Savoie».... Un siècle plus tard, séduit par les lieux, Amédée IV de Savoie développe la ville et fait de Bourg la capitale de ses Etats. La Bresse, annexée une première fois sous François Ier, fut définitivement rattachée à la France par Henri IV en 1601. C'est sous le règne de Louis XV, au début du XVIIIe siècle, qu'une vaste opération d'urbanisme change l'apparence de la cité, murailles, tours et portes sont démantelées, on aligne des rues et les chemins de ronde deviennent peu à peu des boulevards, signale un document d'urbanisme de la ville. La cité, étape obligée, comptait donc de nombreuses auberges, dont certaines sont décrites par Maurice Brocard, historien de la ville, comme le Logis du Griffon d'Or, où fit étape Voltaire, lors de son dernier voyage de Gex à Paris en 1778, l'auberge A la descente des Lyonnais (XVIIIe siècle), qui, comme son nom l'indique recevait les voyageurs venus de Lyon... ou bien encore, place Joubert, l'auberge de Montaplan, dont le nom évoquait le sommet de la côte de Monte plan, où soufflaient les attelages ayant gravi la rue Teynière. Enfin, dans le quartier Crêvecoeur, voilà l'un des plus anciens logis, l'Hostellerie de la Corne de Cerf (1464), proche des murailles de la ville et qui a reçu de nombreuses personnalités dans des chambres aux murs peints en fonction du client (par exemple, violet pour les religieux!). Plus tard, à l'époque automobile, Bourg vit naître -en 1932- le Garage rouge, célèbre pour sa conception révolutionnaire: un gigantesque hall avec une charpente en bois «lamellé-collé», la première en France. Un an plus tôt, ce garage aura parrainé, avec Citroën, la pose de plaques indicatrices dans la ville.
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Quelques
kilomètres après Bourg-en-Bresse, ce relais vantait
les bons produits de la région. Photo: MV, juillet 2011. |
Après avoir traversé la Reyssouze, la route prend la direction du Jura et laisse partir, à gauche, la route de Lons (ancienne R.N.83) sur la place du Revermont (ainsi appelée en 1961). C'est encore une longue ligne droite (désormais entrecoupée d'énervants rond-points) qui nous fait observer, au loin, les premiers contreforts du Jura. Didier Jungers, dans son ouvrage Bourg-en-Bresse et le Revermont peut ainsi écrire: «Du côté de Bourg, le Revermont domine franchement la plaine de la Bresse, de 200 à 300 m en moyenne, avec un point culminant à 771 m. En son centre, la vallée du Suran vient calmer le jeu de ces chaînons qui se bousculent depuis la Suisse». Les carrières de pierre qui y furent creusées ont fourni une bonne partie des pierre de l'église de Brou, mais aussi de la gare Saint-Charles de Marseille et du pont du Mont-Blanc sur le Rhône à Genève... Nous voici maintenant face aux premières rondeurs jurassiennes, le Revermont… Ici, les grandes voies royales qui desservent Nantua par l'ouest (Bourg-en-Bresse), le sud-ouest (Lyon) ou l'est (Genève) ont été «planifiées et construites entre 1740 et 1770», nous dit Alain Mélo dans l'article «Un carrefour routier au coeur du Jura méridional (Bugey, Ain) du Ve au XVIIIe siècle: morphologie, modelés et itinéraires». Le bourg de Ceyzériat, traversé par la D979, au pied des monts, remonte aux plus anciens temps. La voie, qui longe le Revermont fut longtemps utilisée par les Romains mais la route royale en provenance de Bourg ne fut réalisée qu'à partir de 1733. Et c'est en 1769, que l'on établit une liaison régulière entre Bourg et le Revermont. Beaucoup plus tard, nous raconte l'historien André Game dans Le Revermont, les Burgondes-Ceyzériat, histoire des habitants au jour le jour, le Conseil municipal décide, en 1910, d'installer cinq plaques réglementant la vitesse dans les rues. En 1923, elle était toujours limitée à 15 km/h, car il n'y avait pas de goudron sur la chaussée... De nos jours, pour réduire la vitesse des excités, on installe les fameux et peu confortables «gendarmes couchés»!
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Sur
la R.N.79 historique, peu avant de "plonger" en direction
du pont de Serrières-sur-Ain. Photo: Marc Verney, juillet
2011. |
Voilà maintenant que la route grimpe fortement pour «escalader, nous dit le Guide Bleu 1961, le premier chaînon du Revermont en contournant par le sud» la montagne Noire. La route «atteint 398 m au col de Senissiat, puis redescend vers le Suran en laissant, à droite, la forêt de Bohas». Le projet d'une route rejoignant Nantua par le Revermont a été présenté en octobre 1756. L'axe n'était alors qu'une simple voie provinciale, à peine praticable. L'idée était «d'escarper les rochers dans la côte de Serrières, sur une longueur de 350 toises (1 toise = 1, 94 m, NDR), une largeur de 4 toises et une hauteur de 3 toises, le tout pour 4200 livres» (texte d'époque). Avant Bohas, la route est rectifiée plusieurs fois en 1847 et 1889 dans les «rampes du mont Louvet», dit Wikisara. Mais il fallait surtout, après Hautecourt-Romanèche, passer l'Ain. Jusqu'alors traversée par un bac à traille, (ce qui limitait fortement le trafic) la rivière est franchie à Serrières par un pont suspendu réalisé en 1834. L’ingénieur projette un ouvrage de 66 m de long en une seule portée, large de 5,50 m et surplombant de 3 m les plus hautes eaux. L'homme, écrit le site chroniquesdebresse.fr, «recevra une subvention, percevra les droits de péage pendant 25 ans et aura deux années pour achever son projet». L'ouvrage L'Ain des grands ponts indique que le péage prélevé sera supprimé en 1860 et que ce pont sera restauré en 1901, 1933 et 1940. La dernière restauration de 1940 se tiendra avant et après la débâcle militaire de la France: on retirera du pont le vieux tablier en bois pour le remplacer par un ensemble de béton. En 1960, un projet de barrage sur l'Ain vient ruiner l'ancien trajet. Une bonne partie de la vallée est engloutie et il faut faire passer la route plus haut. Le nouvel ouvrage, en béton armé, est constitué d'une arche centrale de 112,50 m d'ouverture. Il supporte une chaussée de 9,30 m de large. Dès lors, la R.N.79 historique, nous dit le Guide Bleu 1961, «s'élève en lacets jusqu'au col du Berthiand à 755 m d'altitude». Sur la carte Michelin Lyon-Genève n°74 de 1933, la R.N.79 est qualifiée de «route dangereuse et difficile»… C’est vrai qu'au XXIe siècle, la montée est toujours aussi rude -même si le trajet a été largement réaménagé à partir des années soixante- et tout autant que la descente, par la suite, vers Nurieux, dans le bassin de la Cluse, où notre véhicule peut enfin souffler un peu. Le pont de ce village est réalisé, à partir de 1761, avec des blocs de pierre arrachés à la montagne, lors du creusement de la montée de Serrières.
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La
vallée de l'Ain, vue depuis le pont de Serrières-sur-Ain.
Photo: Marc Verney, juillet 2011. |
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Juste
à côté du pont, ce vieux "Relairoute
du Mont-Blanc" nous montre que la RN79 était aussi
choisie par les touristes pour aller skier en Savoie. Photo:
Marc Verney, juillet 2011. |
Nous voici maintenant dans la plaine qui mène au bourg de la Cluse, quartier du village de Montréal. Le tronçon entre Nurieux et la Cluse a été construit à partir de 1755, précise Alain Mélo dans l'article «Un carrefour routier au coeur du Jura méridional (Bugey, Ain) du Ve au XVIIIe siècle: morphologie, modelés et itinéraires». Un dernier pont (trois arches en arc surbaissé) sur l'Ange est construit en 1788 sur la route royale Nevers-Genève par un maître tailleur de pierre de Nantua. L'amélioration des communications, à la fin du XVIIIe siècle, fait de la Cluse, un carrefour routier de première importance: deux relais sont installés, l'un, sur les routes de Lyon et de Bourg, l'autre, sur la route de Saint-Claude. L'arrivée de la D979 sur la D1084 Lyon-Genève (ancienne R.N.84) marque la fin de notre périple sur la nationale 79 historique.
Marc Verney, Sur ma route, mars 2021
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R.N.84:
SE DEFILER SUR GENEVE!
Suivez la route nationale 84, la route Genève-Lyon par
Bellegarde, Nantua, Pont-d'Ain... Du Jura majeur au tonitruant
Rhône... faites le plein d'émotions sur bitume!! (lire) |
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Nantua,
de l'autre côté du lac, se trouve sur la nationale
84 historique en direction de Bellegarde et Genève. Photo:
Marc Verney, octobre 2010. |
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