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| Non loin du tracé de la R.N.464 historique, ce vieux Michelin des années trente indique Droitfontaine (photo: MV, août 2025). |
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| Déclassée, la R.N.464 historique est devenue la D464 sur tout son trajet (photo: MV, août 2025). |
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| Plaque indiquant le sanctuaire des Combeaux dans le village de Vellevans (photo: Marc Verney, août 2025). |
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| Ancienne signalisation Michelin vers le village de Provenchère (photo: Marc Verney, août 2025). |
LOCALITES
traversées par la R.N.464 (1959):
Morre -le Trou-au-Loup (N67)
(Montfaucon)
Gennes
Nancray
Bouclans
Aïssey (N492)
Vaudrivillers
Lanans
Servin
Vellevans
Randevillers
Sancey-le-Grand
Sancey-l'Eglise
Sancey-le-Long
Provenchère
Belleherbe
Cour-Saint-Maurice
Maîche (N437)
Charquemont
Fournet-Blancheroche
Biaufond (frontière suisse)
D'AUTRES RESSOURCES autour de la nationale 464 historique:
-la page Wikipédia consacrée à cette route (lire).
-la page Wikisara (lire).
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| Panneau Michelin préservé à Cour-Saint-Maurice (photo: MV, août 2025). |
| AMI
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A VOIR, A FAIRE
Besançon: on conseille au voyageur une halte de deux jours au minimum pour correctement appréhender l'essentiel de Besançon. Dans l'axe du pont de Battant (aux origines romaines), voilà la Grande-Rue, l'ancienne voie romaine qui traversait Vesontio et ses hôtels particuliers (XVIe, XVIIe siècles); le palais Granvelle, imposante façade Renaissance (XVIe siècle), il abrite aussi le musée du Temps; la cathédrale Saint-Jean et le quartier alentours; la Porte Noire, un arc de triomphe datant du IIe siècle, un des derniers vestiges visibles de l'époque gallo-romaine; le musée des Beaux-Arts et d'Archéologie, une des plus anciennes collections publiques de tableaux en France; la Citadelle et le musée Comtois.
Montfaucon: panorama vertigineux sur Besançon (table d’orientation).
Nancray: le musée des Maisons comtoises. Toute la Franche-Comté dans un étonnant musée à ciel ouvert! Au total, 35 authentiques bâtiments comtois présentant le patrimoine régional de 1750 à nos jours peuvent être librement visités.
Sancey-le-Grand: de nombreuses randonnées, paysages et points de vue sont à explorer aux alentours de la commune, entourée de forêts, traversée par les ruisseaux de Voye, du Dard et de La Baume; visite également de la maison natale et de la basilique de Sainte Jeanne-Antide Thouret. Juste à côté, dominant de 150 mètres le val de Sancey, le château de Belvoir occupe l'emplacement d'un oppidum gaulois puis d’un castrum romain.
Cour-Saint-Maurice: un tour au belvédère du Baron, qui offre une vue sur le pont de Battenans et le Dessoubre.
Maîche: nombreuses promenades et points de vue, au coteau Saint-Michel, au Faux-Verger (panorama) et à la roche du Buan (belvédère). Le château Montalembert, édifié par les Guyot de Malseigne à partir de 1574, sert de cadre aux deux visites que le Général de Gaulle rendit à Maîche pendant la Seconde Guerre mondiale, en septembre et novembre 1944, où il rencontra le Premier ministre britannique Winston Churchill. Depuis Maîche, une route touristique permet d’accéder à la «corniche de Goumois» dominant le Doubs franco-suisse.
Charquemont: depuis le village, les gorges du Doubs et les fameuses «échelles de la mort»…
Biaufond: le lac artificiel et les sentiers de randonnée. |
SOURCES ET DOCUMENTS: Atlas des grandes routes de France, Michelin (1959); carte n°66 Dijon-Mulhouse, Michelin (1967); Annales des ponts et chaussées, Victor Dalmont éditeur (1856); Annuaire départemental du Doubs, Paul Laurens, imprimerie d'Outhenin Chalandre fils (1849); Annuaire statistique et historique du département du Doubs, A. Laurens, imprimerie Daclin (1823); Annuaire statistique et historique du département du Doubs, A. Laurens, Sainte-Agathe, l'aîné (1837); De la voie romaine à la voie express, recherches sur la traversée du Jura à partir de Besançon, André Hammerer, FeniXX réédition numérique (1977); Itinéraire général de la France de Paris à la Méditerranée, Adolphe Joanne, Hachette et Cie (1863); Le long des routes de Franche-Comté au XVIIIe siècle, Léon Four, M. et T. Daniel (1935); Les chemins historiques du canton de Neuchâtel, Inventaire des voies de communication historiques de la Suisse (IVS), Anita Frei, Claude Bodmer, Office fédéral des routes (ivs.admin.ch -2003); Maîche et ses environs, M.F. Mariotte, éd. de 1930 (Rex Universus, 1992); charquemont.fr; morre-village.fr; nancray.fr; racinescomtoises.net; sancey.org; Wikipédia, Wikisara. Remerciements: le Géoportail de l’IGN.
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| Côté suisse... (photo: MV, août 2025). |
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Belles routes du Jura ...
R.N.464: LA BELLE DU DOUBS
En 1959, la route nationale 464 historique reliait Besançon à la frontière suisse à Biaufond, en desservant Maîche, dans le Haut-Doubs. Elle est formée en grande partie par le chemin de grande communication n° 10 du département du Doubs qui allait de Besançon à Maîche, puis au-delà. Créée en 1933, la R.N.464 a été définie comme la route de Besançon à La Chaux-de-Fonds (Suisse). Sur la fin, son tracé sinueux épouse d’anciens itinéraires utilisés pour les échanges commerciaux entre la Franche-Comté et le Jura suisse, épousant les reliefs parfois accidentés du Doubs, avec plusieurs ouvrages d’art franchissant les rivières et vallées de cette pittoresque région montagneuse. Un trajet réalisé en août 2025.
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La R.N.464 historique traverse des petits villages au caractère très jurassien (photo: Marc Verney, août 2025). En cliquant sur l'image, vous revenez à la page principale. |
En fait, la route nationale n°464 ne commence pas à Besançon, mais au lieu-dit du Trou-au-Loup, sur la commune de Morre. A notre gauche, la butte sur laquelle se juche le village de Montfaucon, à droite, le marais de Saône (rien à voir avec la rivière), traversé par les restes d’une voie romaine se poursuivant jusqu'à Pontarlier. Depuis Besançon, l’accès au Trou-au-Loup est «percé pendant les années 1837-1839», indique le site morre-village.fr. En direction de Maîche, un «chemin de Besançon» est visible jusqu’à Bouclans sur la carte de Cassini (XVIIIe siècle) publiée par le Géoportail de l'IGN. C'est en 1764 «que l'on avait décidé de l'ouverture d'un chemin de Besançon à Belvoye (aujourd'hui Belvoir, au nord de Sancey ) pour être continué sur Mesche (Maîche)», écrit Léon Four dans l'ouvrage Le long des routes de Franche-Comté au XVIIIe siècle (1935).On passe vite à côté de Gennes où se trouve un important centre pétrolier situé sur une branche de l’oléoduc sud-européen pour arriver à Nancray. Au Moyen Age, les Montfaucon sont les plus puissants seigneurs du territoire, écrit le site nancray.fr. «Jean de Montfaucon rend hommage en 1309 à Jean de Chalon, seigneur d’Arlay, pour les biens qu’il possède dans la localité, dont le nom devient Nancray en 1414», signale encore le site municipal. Au XVIe siècle, on poursuit le défrichement des forêts alentours. Le village sera victime de la guerre de Dix Ans: en 1637, les Lorrains du colonel Preslet détruisent presque la totalité des habitations. Le village, qui comptait entre 350 et 400 habitants en 1614, n’en accueille plus qu’une centaine en 1657. Par Bouclans, notre chaussée déroule maintenant son macadam jusqu’à Aïssey, où elle rencontre la R.N.492 historique. Passant à Nancray, Bouclans, Passavant, Servin, Vellevans, Long-Sancey, Belvoir et Vaucluse, la route n°10 de Besançon à Maîche «n'est traitée comme route départementale que jusqu'à Aïssey. De ce lieu à Maîche, les communes doivent l'entretenir comme chemin vicinal. Le Conseil général a voté une somme de 3160 francs pour les travaux de 1822 et 1823», écrit l'Annuaire statistique et historique du département du Doubs de 1823. «Lorsqu'elle sera achevée, elle rentrera dans la classe commune des routes départementales», précise cependant l'Annuaire statistique et historique du département du Doubs de 1837. Après Aïssey, un bourg détruit, le 18 juin 1940, par les troupes allemandes, arrêtées dans le village par la résistance inattendue des Français, notre chemin oblique vers l'est en direction de Vaudrivillers. Voilà ensuite les villages de Lanans et de Servin. A remarquer que la carte d'état-major des années cinquante publiée par le site de l’IGN fait mention d'une «voie romaine» aux abords de ces deux localités, mais impossible d’en savoir plus sur sa destination…
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R.N.67:
L'ABSINTHE NOUS FAIT CHOCOLAT!
C'est une route qui a le goût de l'histoire... et des
bonnes choses!! Entre les foires de Champagne et les monts jurassiens,
quelques centaines de kilomètres charmants et à avaler
avec joie et passion... (lire) |
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| La route n°464 est parfaitement dessinée sur la table d'orientation de Montfaucon (610 m) qui domine tout Besançon. L'exemplaire actuellement visible a été réalisé en 1988, en remplacement de la lave émaillée de 1976, volée en 1982. Ce qui est remarquable, c'est que les numéros des routes nationales y ont été conservés (photo: Marc Verney, août 2025). |
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| A la sortie de Nancray, en direction de Bouclans (photo: Marc Verney, août 2025). |
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| On quitte Vaudrivillers (photo: Marc Verney, août 2025). |
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R.N.492: TOUT DOUBS SUR LA LOUE
Deux magnifiques départements jurassiens, deux chouettes rivières, une route… La route nationale 492 de 1959 relie Cuse-et-Adrisans (près de Rougemont) à Salins-les-Bains... (lire) |
Quelques virages plus loin, voici Vellevans, mentionné pour la première fois en 1147 par l’archevêque de Besançon, indique Wikipédia. Le village a la particularité d'avoir cinq fontaines-lavoirs du XVIIIe siècle et le sanctuaire Notre-Dame des Combeaux où se tient tous les ans la messe du 15 août. «Au milieu du XIXe siècle, Vellevans compte 450 habitants, des carrières sont exploitées, des scieries sont en activité et la fromagerie compte 22 sociétaires», indique racinescomtoises.net. Après Randevillers, petite étrangeté de la route contemporaine au niveau du bois de la Lavière, qui reprend son tracé du XIXe siècle -le plus direct- au détriment de la belle courbe visible sur la carte d'état-major des années cinquante publiée par le Géoportail de l'IGN. Voilà Sancey-le-Grand. C’est à Sancey-l’Eglise (à peine un kilomètre au nord) que se développe, probablement à l’époque mérovingienne, la première communauté villageoise sur le secteur écrit le site sancey.org. Plus tard, «entre le Xe et XIIe siècle, deux nouvelles communautés villageoises sont fondées, l’une autour de la maison forte sur le Dard, Grand-Sancey, et une le long de la Baume, Sancey-le-Petit bientôt Long-Sancey», raconte encore le site municipal. Après Sancey-le-Long, la route n’apparaît plus sur la carte d’état-major du XIXe siècle (1820-1866) montrée par l'IGN sur le Géoportail. Voici ce que l’on peut lire dans l'Annuaire départemental du Doubs de 1849: «Cette route intéresse plusieurs localités de la montagne. Elle est cependant dans un état extrêmement défectueux. Des rampes ardues rendant sur plusieurs points la circulation difficile, surtout en hiver. Trois rectifications essentielles sont étudiées entre Aïssey et Vandrivillers, entre Long-Sancey et Provenchère, et entre Belleherbe et Maîche. L'exécution de ces rectifications doit encore se faire attendre, à moins que les communes ne s'imposent des sacrifices considérables dans le but d’en hâter la réalisation»… Quoi qu’il en soit, l’itinéraire doit être un peu meilleur en 1863, dans l’Itinéraire général de la France de Paris à la Méditerranée, il y est écrit que la «route de voitures gravit une colline (les Epoisses)» pour sortir du bassin de Sancey. Ce sont les Annales des ponts et chaussées qui nous indiquent que la rectification entre Long-Sancey (Sancey-le-Long) et Provenchère a été autorisée le 1er août 1856.
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| Plaque de cocher à Vellevans (photo: Marc Verney, août 2025). |
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| Après Randevillers, les paysages s'animent peu à peu (photo: Marc Verney, août 2025). |
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| Arrivée à Cour-Saint-Maurice (photo: Marc Verney, août 2025). |
Notre route «glisse» maintenant aux abords du village de Provenchère et file en direction de Belleherbe. On descend vers la vallée du Dessoubre par Cour-Saint-Maurice. Pour traverser la petite rivière, un seul pont avant la deuxième moitié du XIXe siècle, celui de la Voyèze vers Orgeans. Du pont, le chemin montait rudement vers Maîche en traversant Orgeans puis Mancenans, Un tracé rectifié de 1792 à 1795, indique André Hammerer dans l’ouvrage De la voie romaine à la voie express, recherches sur la traversée du Jura à partir de Besançon. Durant la même période, on entame le chantier d’un nouveau pont sur le Dessoubre à la Voyèze, l’ancien ayant été détruit par les eaux, en 1789, signale un rapport cité par André Hammerer: «On prévoit piles de pierre et tablier de bois. Cependant l'ouvrage est abandonné en 1795, avant finition. On dispose des planches sur les piles presque achevées, pour assurer un passage provisoire». Plus tard, au début du XIXe siècle, des crédits sont votés au Conseil général pour l'achèvement de l'ouvrage, mais, en 1817, la route de Besançon à Maîche est déclarée comme «terminée» sans que le pont ait pu être finalisé. Mais cette voie n’était encore qu'un «mauvais chemin vicinal» entre Lanans et Bellherbe détaille un rapport d'ingénieur au milieu du XIXe. Du coup, dès 1848, André Hammerer écrit que le Conseil général du Doubs prévoit «un projet de rectification générale entre Aïssey et Maîche». Et les travaux avancent: la partie de Aïssey à Cour-Saint-Maurice est achevée en 1857, et celle allant jusqu’à Maîche en 1862. Mais on y trouve un nouveau passage sur le Dessoubre (au bien nommé lieu-dit Pont-Neuf) car les boucles de la récente chaussée évitent désormais Orgeans et Mancenans. On entre dans Maîche par la rue de la Batheuse. L’ouvrage Maîche et ses environs précise que la plus ancienne mention de la cité est un acte du XIe siècle tout en évoquant l’existence d’un peuplement avant la conquête romaine… Après le sanglant règne des «écorcheurs» au XVe, Le XVIe siècle est une période de prospérité: Nicolas Perrenot de Granvelle, chancelier de Charles Quint, ordonne la construction à Maîche d’un hôtel particulier (racinescomtoises.net). Plus tard, la guerre de Dix Ans fait, ici comme partout dans la Comté, d’immenses ravages: le bourg est pillé et incendié en 1637 et 1639. A la fin du conflit, il n’y a presque plus d’habitants dans les Franches-Montagnes. En 1793, la région connaît l’épisode de la «Petite Vendée» durant lequel des jeunes gens sont guillotinés sur la place de l’Eglise à Maîche. Au cours des temps modernes, souligne le site racinescomtoises.net, l'électricité arrive dans la cité en 1896 «grâce à la mise en service du barrage de La Goule tandis qu'une ligne de chemin de fer Morteau-Maîche est inaugurée en 1905. La ville devient peu à peu un bourg industriel, notamment du fait de l'essor considérable de l'activité horlogère».
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RN437: LA-HAUT SUR LA MONTAGNE
La R.N.437 historique relie Belfort à Saint–Claude en traversant le Haut-Doubs et le Haut-Jura... Les beaux paysages y sont légion (lire) |
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| Le pont sur le Dessoubre (photo: Marc Verney, août 2025). |
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| Plaques de cocher à Fournet-Blancheroche (photo: Marc Verney, août 2025). |
On prend la direction de Charquemont par la rue des Combes. Si la carte d’état-major du XIXe siècle (1820-1866) publiée sur internet par l’IGN ne montre que des chemins de terre dans la région, on apprend, en lisant le Bulletin officiel des délibérations du Grand conseil de la République et canton de Neuchâtel de 1877 que la route de Maîche à la Suisse «vient d'être déclarée d'utilité publique par le Conseil général du Doubs». Elle se dirigera «de Biaufond par la Cendrée à Charquemont et Maîche», «C'est de 1339 que date la plus ancienne mention connue de Charquemont, à l'occasion d'un traité de partage territorial», écrit le site racinescomtoises.net. On entre aujourd’hui dans ce village par les rues des Quatre-Vents et de Besançon. «Au XIVe siècle, lit-on sur le site charquemont.fr, le territoire où va se développer Charquemont est en cours de défrichement, particulièrement "les côtes" du Doubs au dessus du lieu-dit "la Mort". En face, sur la rive droite, les colons du prince-évêque de Bâle défrichaient également en aval de Biaufond, ce qui allait devenir le territoire des Franches-Montagnes». Au fil du temps, l'industrie horlogère prend une grande place, à côté de la production de fromage et des exploitations forestières: en 1869, «il y avait déjà à Charquemont 138 ateliers produisant des pièces d’horlogerie et employant près de 500 ouvriers», signale le site municipal. A la sortie du bourg, la R.N.464 historique prend la direction de Biaufond et de la Suisse par la Combe-Saint-Pierre et la Cendrée. On notera, écrit Wikisara que le tracé terminal de la petite nationale Besançon-la Suisse fut «détourné avant son déclassement entre Charquemont et la frontière pour desservir Fournet-Blancheroche». De nos jours, «le tracé originel semble ne plus être carrossable au-delà de la Cendrée», signale encore ce site. En bas, sur le Doubs, et à cheval sur la frontière franco-suisse, le pont métallique de Biaufond (1881) est plus vieux que la tour Eiffel! Côté suisse, lit-on dans le dossier Les chemins historiques du canton de Neuchâtel, «la route des Côtes du Doubs est la version la plus moderne d'un très ancien cheminement entre Neuchâtel et la rive française du Doubs, à Maîche. La "via de Maches", connue plus tard sous le nom de "chemin de Blancheroche" est citée en 1401. Malgré sa forte déclivité, le chemin est considéré comme carrossable au XVIIIe siècle». Mais cela n'est pas suffisant pour le trafic moderne... «Dès 1870, voit-on encore dans ce dossier de l'Inventaire des voies de communication historiques de la Suisse (IVS), on étudie un ambitieux projet pour une route internationale, avec une largeur de 5 mètres, une pente maximum de 9% et un pont sur le Doubs. Construite entre 1873 et 1893, cette route est, avec ces courbes audacieuses, ses tunnels et ses murs de soutènement, un exemple achevé de route d'ingénieur du XIXe siècle»... De Besançon à la Chaux-de-Fonds, nous aurons parcouru 105 kilomètres environ.
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| Le vieux bâtiment des douanes françaises, dans la descente vers Biaufond (photo: Marc Verney, août 2025). |
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| Ici, le pont sur le Doubs (lac de Biaufond) date de 1881 et se trouve à cheval sur la frontière franco-suisse (photo: Marc Verney, août 2025). |
Marc Verney, Sur ma route, novembre 2025
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