Treizième étape: La Faucille-Saint-Gingolph
KM 488: L'EAU DE L'EMPEREUR
La route virevolte sur le versant le plus ardu du Jura. Les pentes sont rudes et en hiver, les équipements spéciaux sont chaudement recommandés pour passer sans encombre les points les plus délicats de la route blanche. Au creux d'une courbe: la fontaine Napoléon. Jour et nuit, l'eau coule, pure et limpide. Miracle impérial? Non. Oeuvre d'un ingénieur doué!

Le virage de la fontaine Napoléon: une épingle difficile à appréhender (Photo: Marc Verney, avril 2006).


A gauche, la route du col de la Faucille sous la neige. A droite, la fontaine Napoléon (Photos: Marc Verney, février et avril 2006).
A gauche, vue sur le lac Léman. Il y a de la brume! A droite, un des virages de la route, en direction de Gex (Photos: Marc Verney, avril 2006).

Belle vue. Dans l'ouvrage Les petits bonheurs (éditions Pocket) l'écrivain Bernard Clavel évoque l'instant où il a aperçu le Léman depuis la Faucille: "C'est ainsi qu'un jour après une très longue route sinueuse, après une rude montée et une descente en virages dans la forêt, le cousin nous ouvre la porte. Nous sortons et, là, je reste le souffle coupé. Est-ce l'océan dont j'ai tant rêvé que j'ai en face de moi? Non, il y a des montagnes en face. Nous sommes en été et ces sommets portent encore de la neige que le grand soleil ne fait pas fondre. Quel éblouissement! Le Léman est là, dans toute sa grandeur, dans sa splendeur d'été".