Ancienne signalisation du col de la Faucille (Source: fragment de la carte postale CAP. Remerciements: Nicolas Gabaron). Ce document est présenté à titre informatif. En cas de problèmes liés au droit d'auteur, merci de prévenir immédiatement l'auteur du site Sur ma route.
Ce vieux panneau défie le temps aux abords de la station de ski de Lélex, située au pied du col de la Faucille (Photo: MV, juillet 2008).
Plaque "de cocher" située dans le village de Lélex. Au XVIIIe siècle, l'ancienne route de la Faucille passait par Saint-Claude et Mijoux (Photo: MV, juillet 2008).
"Route blanche", route du ski
Dans Une histoire culturelle des sports d'hiver: le Jura français des origines aux années 1930 (de Yves Morales, L'Harmattan 2007), on revient sur la création du nom "route blanche": il y est écrit que "l'une des plus importantes mesures de promotion des stations du Jura est l'opération "la route blanche". C'est ainsi que l'on va surnommer la route nationale 5 qui relie Paris à Genève et au mont Blanc, en passant par Fontainebleau, Sens, Dijon, Dole, Champagnole, Morez, La Faucille et Gex. Cette campagne est initiée par un comité créé en 1936 et placé sous la présidence de Charles Dumont, sénateur du Jura." Une coupe de ski de fond de la route blanche aurait même été organisée en 1939!!

Douzième étape: Saint-Laurent-en-Grandvaux-la Faucille
KM 484: LA FAUCILLE, UNE ROUTE VERS LE SIMPLON
La route de Paris à Genève était aussi, au début du XIXe siècle, l'axe Paris-Milan voulu par Napoléon Bonaparte. De l'Empire à la route blanche, voilà quelques textes intéressants sur la région... ATTENTION! Cette page vous offre le choix entre deux itinéraires virtuels pour achever votre périple sur la belle route blanche... En cliquant sur l'image principale ci-dessous vous découvrez l'histoire de la R.N.5 (de La Faucille à Saint-Gingolph). En cliquant sur les autres images, vous poursuivez cette découverte en photos!!!

Fragment de la carte postale CAP du col de la Faucille (Remerciements: Nicolas Gabaron). Ce document est présenté à titre informatif. En cas de problèmes liés au droit d'auteur, merci de prévenir immédiatement l'auteur du site Sur ma route.


Après avoir livré la bataille de Marengo, en Italie, Le Premier consul Napoléon Bonaparte décide donc de faire passer l'itinéraire Paris-Milan par la Faucille et le col du Simplon. Une précision trouvée dans l'ouvrage Travaux des ponts-et-chaussées depuis 1800 rédigé par M. Courtin: "La route de Paris à Genève a 105 lieues. Ainsi la longueur totale de Paris à Milan par le Simplon a 177 lieues". Les travaux de cette voie, qui, passé Genève emprunte les bords du Léman, puis s'enfonce dans le Valais ne furent pas faciles car la pente lombarde du Simplon était fort raide et nécessita de multiples ponts et tunnels, mais il fallut aussi percer la corniche de Meillerie en Chablais ou bien encore aménager la route du col de la Faucille. Encore un extrait de l'ouvrage Travaux des ponts-et-chaussées depuis 1800: "La route proprement dit du Simplon commence à la place formée devant l'église de Glitz, et se termine sur le territoire du royaume d'Italie, à Domo-Dossola. On a rencontré pour son exécution d'énormes obstacles, qui ont été surmontés avec un art admirable". La route ne sera finalement terminée qu'en 1810.

Vue rapprochée du col de la Faucille. Fragment de carte postale (Source: Editions J. Cellard). Ce document est présenté à titre informatif. En cas de problèmes liés au droit d'auteur, merci de prévenir immédiatement l'auteur du site Sur ma route.

Un traité pour la "route blanche"!
C'est le traité des Dappes en 1862 (signé pour le France par Napoléon III), qui permet de libérer définitivement le passage de la route blanche par Les Rousses et La Cure. Voici l'intégralité du texte:
Traité entre la Confédération suisse et la France, concernant la vallée des Dappes
Conclu le 8 décembre 1862
Approuvé par l’Assemblée fédérale le 28 janvier 1863
Instruments de ratification échangés le 20 février 1863
Entré en vigueur le 20 février 1863
Le Conseil fédéral suisse et Sa Majesté l’Empereur des Français, Animés du désir de mettre un terme aux discussions existantes depuis 1815, entre la Suisse et la France, au sujet de la possession de la vallée des Dappes, ont nommé pour leurs plénipotentiaires, savoir: (suivent les noms des plénipotentiaires) lesquels sont convenus des articles suivants:
Art. I La Confédération suisse abandonne et la France reprend la possession et pleine souveraineté de la partie de la vallée des Dappes, comprenant: 1) Le mont des Tuffes et ses versants, jusques et y compris la route des Rousses à la Faucille; 2) une bande de terrain au levant de cette route, d’une largeur moyenne d’environ 500 pieds suisses, soit 150 mètres, suivant la direction indiquée d’une manière générale par le plan annexé au présent Traité. La France cède à la Confédération Suisse, pour faire partie de l’Etat de Vaud, un territoire d’une contenance équivalente s’étendant du point de bifurcation des routes de St. Cergues et de la Faucille, le long des pentes du Noirmont jusqu’à la limite du district de la Vallée de Joux suivant la direction indiquée d’une manière générale par le plan annexé. La route de St. Cergues à partir du lieu dit la Cure fait partie de cette cession. (Source: www.admin.ch)

Fragment de carte postale plus récent montrant le passage du col. Les panneaux Michelin ont fait leur apparition. Ils resteront en place jusqu'en 2005. (Source: Editions J. Cellard, copyright Spadem). Ce document est présenté à titre informatif. En cas de problèmes liés au droit d'auteur, merci de prévenir immédiatement l'auteur du site Sur ma route.